Centralisation des commandes marketplace : comprendre et mettre en place un OMS efficace en 2025

Jérémy Chomel
13 Octobre, 2025 · 10 minutes de lecture
- 1. Comprendre ce qu’est un OMS
- 2. Pourquoi centraliser les commandes
- 3. Données clés d’une commande marketplace
- 4. Unifier statuts et événements
- 5. Retours échanges et remboursements
- 6. Préparation expédition et tracking
- 7. Connexion à l’ERP et au WMS
- 8. Solutions du marché à connecter
- 9. Automatisations et règles métier
- 10. Monitoring et indicateurs
- 11. Gestion des erreurs et reprise
- Passez à l’action avec Dawap

1. Comprendre ce qu’est un OMS
La définition simple
Un OMS (Order Management System) est l’outil qui centralise et orchestre tout le cycle de vie d’une commande, depuis l’achat sur la marketplace jusqu’à la livraison et, si besoin, le retour. Il évite la double saisie, aligne les statuts et garde les stocks à jour partout.
Ce que fait un OMS
- Réceptionne les commandes de chaque marketplace
- Unifie les statuts (créée, payée, préparée, expédiée, livrée, remboursée)
- Orchestre l’envoi vers ERP, WMS, transporteur
- Synchronise les stocks et met à jour le tracking
- Gère les exceptions (retour, rupture, adresse invalide)
Ce qu’un OMS n’est pas
- Pas un ERP : l’ERP facture et comptabilise
- Pas un WMS : le WMS prépare et expédie
- Pas un simple connecteur : il décide et séquence les étapes
Le parcours d’une commande en 5 étapes
- Capture : la commande arrive depuis la marketplace dans l’OMS
- Validation : contrôles (adresse, paiement, stock), réserve des quantités
- Orchestration : envoi au WMS pour préparation, notification à l’ERP pour la facture
- Expédition : le numéro de suivi est récupéré puis renvoyé à la marketplace et au client
- Mise à jour : statuts harmonisés, stock décrémenté partout, fin de cycle
Schéma mental rapide : Marketplaces → OMS → ERP / WMS / Transporteurs → OMS → Marketplaces & Client. L’OMS est le chef d’orchestre au centre.
Les bénéfices immédiats pour votre équipe
- Moins d’erreurs : fin des doublons et statuts incohérents
- Gain de temps : automatisation des tâches répétitives
- Visibilité : une vue unique de toutes les commandes
- Satisfaction client : informations de suivi fiables et rapides
Quand passer à un OMS
- Vous vendez sur plus de 2–3 marketplaces
- Vous constatez des écarts de stock ou des retards de mise à jour
- Votre équipe passe trop de temps en copier-coller entre outils
- Vous préparez une hausse de volume ou l’ouverture de nouveaux canaux
À retenir
L’OMS aligne tout le monde autour d’une version unique de la vérité pour chaque commande. Il s’intègre à vos outils existants et vous permet de scaler sereinement sur plusieurs marketplaces.
2. Pourquoi centraliser les commandes
Les problèmes quand tout est dispersé
- Statuts incohérents entre marketplaces et outils internes
- Surventes liées à des stocks non mis à jour partout
- Retards d’expédition faute de visibilité en temps réel
- Support client saturé par des demandes de suivi et de remboursement
- Temps perdu en copier-coller et ressaisies à risque
Ce que change la centralisation
Avant centralisation
- Données fragmentées par marketplace
- Mises à jour manuelles et retardées
- Vision partielle des commandes et retours
- Priorités floues en préparation
Après centralisation OMS
- Commandes agrégées au même endroit
- Statuts unifiés et synchronisés automatiquement
- Stocks mis à jour sur tous les canaux
- Préparation orchestrée avec règles claires
Bénéfices concrets par équipe
Opérations
- Moins de retards et d’erreurs d’expédition
- Files de préparation priorisées
Service client
- Suivi fiable et à jour
- Retours et remboursements tracés
Direction
- Vue consolidée du chiffre et des marges
- Décisions basées sur des indicateurs partagés
Indicateurs qui s’améliorent
- OTD On-Time Delivery
- OCR Order Completion Rate
- Erreur de stock écarts entre systèmes
- Temps moyen de traitement de la commande
- NPS et taux de contacts SAV
Un mini exemple chiffré
Vendeur sur 4 marketplaces, 200 commandes/jour. Sans OMS, 3 % de commandes en anomalie (retards, doublons, ruptures) = 6 incidents quotidiens. Avec un OMS qui unifie statuts et stocks, le taux d’anomalie tombe à 0,8 % = 1 à 2 incidents. Gain estimé : 4 h d’opérations et 1 h de SAV par jour.
Checklist pour décider
- Plus de 2 marketplaces actives
- Écarts de stock ou surventes constatés
- Support client surchargé par le suivi et les retours
- Projets d’ouvrir de nouveaux canaux ou pays
À retenir
Centraliser, c’est passer d’une gestion réactive à une gestion maîtrisée. Un OMS devient vite indispensable dès que le volume ou le nombre de canaux augmente.
3. Données clés d’une commande marketplace
Une commande, c’est surtout une histoire à suivre du clic jusqu’à la livraison. Pour bien la piloter, l’OMS garde quelques informations essentielles et les met à jour au fur et à mesure. Pas besoin d’être technicien : pensez simplement à « qui a commandé quoi, où l’envoyer, combien ça coûte et où ça en est ».
Ce qu’il faut retenir dans chaque commande
D’abord une référence de la marketplace et une référence interne pour la retrouver à coup sûr. Puis l’acheteur (nom, contact), l’adresse de livraison et, si besoin, l’adresse de facturation. Viennent ensuite les articles : le produit, la quantité, le prix unitaire. On termine par le récapitulatif : total produits, frais de port, taxes et montant à payer.
- Deux références qui ne changent pas (marketplace + interne).
- Coordonnées et adresses claires pour éviter les erreurs d’expédition.
- Liste des articles : nom/sku, quantité, prix.
- Totaux simples : produits, livraison, taxes, montant final.
Du clic à la livraison : les étapes
Pour savoir où vous en êtes, quelques statuts suffisent. Ils racontent le film de la commande et permettent d’agir vite si quelque chose bloque.
- Créée / Payée : la marketplace confirme la commande.
- Acceptée : vous l’avez prise en charge.
- En préparation : l’entrepôt prépare le colis.
- Expédiée : étiquette faite, numéro de suivi disponible.
- Livrée : le transporteur confirme la réception.
- Retour / Remboursement (si besoin) : l’après-vente suit son cours.
Les vérifications qui évitent 80% des soucis
Avant de lancer la préparation, vérifiez trois points : l’adresse est complète, les totaux « font bien la somme » (produits + livraison + taxes = montant payé) et la devise est la bonne. À l’expédition, un numéro de suivi propre et une URL lisible réduisent fortement les tickets SAV.
Quelques cas à connaître
Certaines situations sont normales et doivent être visibles sans complexité :
- Plusieurs colis pour la même commande : un suivi par colis, une commande principale.
- Articles manquants ou en réapprovisionnement : expédiez ce qui est prêt, le reste suivra.
- Lots / bundles : un produit « pack » côté marketplace peut correspondre à plusieurs articles en stock.
En résumé, une commande lisible tient en peu d’éléments bien remplis et des étapes claires. Si l’OMS garde ces informations simples et à jour, la synchronisation avec l’entrepôt, l’ERP et la marketplace se fait sans friction — et le service client retrouve tout en quelques secondes.
4. Unifier statuts et événements
Chaque marketplace a ses propres mots et son propre ordre d’étapes. Résultat : on s’y perd, on double les actions et le service client manque d’informations. L’idée est donc simple : définir un fil conducteur unique dans l’OMS et s’y tenir pour toutes les commandes.
Un fil de statuts commun
Avec une poignée d’états bien choisis, tout le monde comprend où en est la commande. Voici une base lisible, valable pour tous les canaux :
- Créée — la commande est importée et valide.
- Acceptée — vous l’avez prise en charge.
- En préparation — l’entrepôt s’en occupe.
- Expédiée — étiquette faite, numéro de suivi connu.
- Livrée — le transporteur confirme la réception.
- Clôturée — cycle terminé (ou remboursé si retour).
Des événements simples à suivre
Entre ces états, quelques événements racontent ce qu’il s’est passé. Ils servent à informer la marketplace et le client, mais aussi à rejouer l’histoire en cas de litige.
- Colis créé — un numéro et un transporteur sont connus.
- Suivi mis à jour — le tracking avance (pris en charge, en cours, livré).
- Annulation — totale ou partielle, avant l’expédition.
- Retour demandé — une demande RMA existe et suit son cours.
- Remboursement effectué — l’ERP confirme le règlement.
Bonnes pratiques
Utilisez les mêmes mots pour tous les canaux, ne « sautez » pas d’étape (on n’est pas expédié sans colis), enregistrez à chaque fois la date et qui a fait l’action, et autorisez les statuts par ligne en cas d’envoi partiel. Avec ce cadre, vos équipes savent quoi faire, vos intégrations restent stables et le client est mieux informé.
5. Retours, échanges et remboursements
Les retours impactent directement la satisfaction client, la marge et la disponibilité du stock. L’OMS doit donc porter un processus RMA (Return Merchandise Authorization) lisible de bout en bout : on sait qui a demandé quoi, où en est le colis, ce qui a été décidé et ce qui a été remboursé ou remis en stock.
Ce que l’OMS doit couvrir
Un RMA regroupe la demande (motif et pièces), les décisions (accepté, refusé, échange), la logistique retour (étiquette, acheminement, réception), le contrôle qualité, puis la conséquence métier : remise en stock, rebut, réparation, réexpédition ou remboursement. L’OMS relie ces étapes et synchronise WMS et ERP sans ressaisie.
Parcours type d’un retour
- Le client initie la demande (marketplace ou portail SAV) avec un motif simple.
- L’OMS crée le RMA, attribue un numéro et vérifie les règles du canal (délais, éligibilité, frais).
- Décision automatique ou manuelle : retour, échange, réparation ou refus motivé.
- Le client expédie le colis retour (étiquette fournie ou enlèvement planifié).
- Réception en entrepôt : contrôle visuel et quantitatif, statut qualité.
- Action finale : remise en stock vendable, envoi d’un échange, remboursement partiel ou total dans l’ERP.
Politiques claires, moins de litiges
Pour chaque canal, on fixe des règles simples : délai (ex. droit de rétractation), prise en charge des frais selon le motif, conditions d’éligibilité à l’échange, justificatifs éventuels (photos en cas d’avarie). L’OMS applique ces règles et publie l’avancement à la marketplace pour éviter les allers-retours.
Échange ou remboursement : deux chemins séparés
Un échange se traite comme une nouvelle expédition liée au RMA d’origine : l’OMS réserve le stock, déclenche le WMS et suit le colis. Le remboursement, lui, reste une opération financière pilotée par l’ERP (avoirs, taxes, frais et commissions du canal). Séparer ces deux logiques évite les blocages et garde une chronologie lisible.
À la réception, décider vite
Le WMS remonte un statut qualité compréhensible : conforme (remise en stock vendable), réparable (atelier/reconditionnement) ou non vendable (rebut). L’OMS met à jour la demande et informe automatiquement le client ou la marketplace de l’issue.
Conseils pratiques
Évitez les remboursements avant la réception physique du colis ; rattachez toujours le RMA à la commande et à ses lignes pour gérer les retours partiels ; harmonisez les règles dans l’OMS et laissez-le les publier à chaque canal. Avec une timeline unique et des décisions cadrées, vous réduisez les litiges, préservez la marge et facilitez le travail du SAV.
6. Préparation expédition et tracking
L’objectif est simple : transformer une commande confirmée en un colis réellement pris en charge par le transporteur, puis tenir la promesse faite au client. Un bon flux d’expédition enchaîne préparation, étiquetage, remise transporteur et suivi sans zone d’ombre. L’OMS orchestre, le WMS exécute, le transporteur confirme, et le client est informé.
Le flux standard côté OMS
- Prioriser les commandes (SLA, service choisi, promesse client).
- Préparer (picking) avec chemins optimisés et scans systématiques.
- Emballer (packing) avec contrôle poids/volumétrie.
- Choisir le service transporteur (rating) selon coût, délai, zone, contraintes.
- Éditer l’étiquette et les documents (CN22/CN23, facture proforma si besoin).
- Remettre au transporteur (manifest / handover).
- Publier le tracking vers la marketplace et le client.
Bonnes pratiques de préparation
Mieux vaut un chemin clair que des correctifs permanents. Standardisez le scan des articles, vérifiez l’adresse et le téléphone avant l’étiquette, et synchronisez une pesée connectée pour repérer les écarts. Gérez les cut-off transporteurs par entrepôt et alertez quand un SLA est menacé ; l’objectif n’est pas d’aller plus vite, mais de faire juste du premier coup.
Choix du transporteur
Le rating n’est pas une enchère : c’est un cadre de décision. On sélectionne un service parce qu’il respecte les contraintes du colis (poids, volume, matières), la zone desservie et la marge cible. Prévoyez des préférences de remise (domicile, relais, consigne) et des exclusions temporaires si un transporteur est incidenté. Le résultat est un choix répétable, sans micro-gestion au quotidien.
Cas fréquents : split, multi-colis, backorder
Toute commande ne part pas en un seul colis. Anticipez la séparation quand un article manque, gérez le multi-colis (un tracking par colis + une référence de groupe) et bloquez uniquement la ligne en attente de réapprovisionnement, pas l’ordre complet. Cette granularité évite d’immobiliser des paniers entiers pour un seul produit manquant.
Tracking et notifications
Le suivi doit être compréhensible par tous : interne, marketplace, client. Normalisez numéro, transporteur, service et URL de tracking, alimentez les événements clés (créé, en transit, livré) et relancez automatiquement si aucune mise à jour n’arrive dans le délai prévu. Un tracking lisible réduit fortement le SAV.
- Champs normalisés :
tracking.number
,carrier_code
,service
,url
. - Événements homogènes : créé → pris en charge → en transit → en livraison → livré.
- Relances automatiques lorsqu’aucun scan n’est reçu après X heures.
International et conformité
À l’export, préparez les documents au moment du packing : HS code, pays d’origine, valeur déclarée, incoterm adapté au service. Gérez les cas spécifiques (matières réglementées, températures dirigées) et, pour l’UE, appliquez IOSS/OSS si nécessaire. L’OMS reste la mémoire de ces éléments pour éviter les recherches de dernière minute.
Gérer les exceptions sans improviser
Les incidents sont inévitables ; la confusion ne l’est pas. Définissez un plan simple : vérifier l’adresse avant étiquette, bloquer et documenter en cas d’échec de scan, déclencher un workflow litige en cas de perte ou d’avarie, reprogrammer une collecte manquée. Avec ces réflexes, les cas délicats se traitent sans improvisation et la satisfaction client reste intacte.
Paramétrage à long terme
Cartographiez une bonne fois pour toutes les méthodes d’expédition marketplace vers vos services transporteurs, définissez des gabarits d’emballage réalistes pour un rating précis, archivez les manifests quotidiens et alignez les notifications clients avec la promesse affichée en amont. Quelques décisions stables valent mieux qu’une multitude de correctifs.
7. Connexion à l’ERP et au WMS
L’objectif n’est pas d’ajouter un outil de plus, mais de faire travailler ensemble trois briques complémentaires. L’OMS pilote le cycle de vie de la commande, l’ERP sécurise la facturation et la comptabilité, et le WMS reflète la réalité de l’entrepôt (préparation, mouvements, inventaires). Reliés proprement, ces systèmes offrent une vision unique des ventes et éliminent les ressaisies sources d’erreurs.
Les rôles doivent être nets. L’OMS décide du parcours d’une commande et conserve l’historique de ses statuts. Le WMS exécute ce qui se passe physiquement : qui a préparé quoi, quand et dans quel colis. L’ERP comptabilise les documents et tient la vérité financière : clients, TVA, factures, règlements. En cas d’écart, on sait qui tranche : le stock physique relève du WMS, la valeur et la marge de l’ERP, la chronologie des événements de l’OMS. Cette répartition simplifie le support au quotidien.
Côté flux, le chemin standard est simple : la commande arrive des marketplaces dans l’OMS, qui crée son équivalent dans l’ERP (brouillon si la facture est différée) et envoie un ordre de préparation au WMS. L’entrepôt prépare et renvoie les étapes (lignes prêtes, colis créés). L’expédition génère un numéro de suivi ; le WMS signale la prise en charge, l’ERP émet le bon de livraison puis la facture si nécessaire, et l’OMS propage le statut et le tracking aux marketplaces. Tout le monde raconte la même histoire, chacun depuis son angle.
Un petit socle de données partagées suffit pour tout recouper sans effort : un identifiant de commande côté OMS, la référence de la marketplace, les références ERP des documents émis, et quelques repères stables pour le stock (SKU, éventuellement EAN/GTIN, entrepôt et emplacement). Avec ce vocabulaire commun, on retrouve en quelques secondes la facture, l’état du colis et le stock lié, quel que soit l’outil ouvert.
Il faut doser entre temps réel et batch. Ce qui impacte le client remonte immédiatement : confirmations, statuts, tracking, stock disponible. Ce qui peut attendre passe en différé : gros catalogues, historiques, agrégats. On évite d’inonder l’ERP et le WMS de micro-événements, mais on ne laisse jamais un changement critique en souffrance. Le résultat : une synchronisation fluide, des systèmes légers et des promesses tenues.
Avec Odoo, la mise en œuvre est directe : l’OMS crée la vente, déclenche la préparation, récupère le numéro du bon de livraison au moment de l’expédition, puis associe la facture émise. Les références clés repartent vers l’OMS et, si besoin, vers la marketplace. La comptabilité reste propre et l’historique lisible côté service client.
Le WMS doit “parler opérations”. Il reçoit des ordres clairs (quoi préparer, où le prendre, où le déposer) et renvoie des événements compréhensibles par les équipes (picking commencé, colis fermé, contrôle qualité ok). La granularité par ligne et par colis, des unités cohérentes (pièce, lot, carton) et la remontée des écarts au fil de l’eau évitent les colis fantômes et les retards silencieux.
Les pièges à éviter sont connus : créer des commandes directement dans l’ERP sans passer par l’OMS casse la traçabilité ; mettre à jour le stock avec un total global sans détail par entrepôt fausse la réalité ; confondre stock réservé et stock disponible mène aux surventes ; oublier de renvoyer les numéros de documents ERP dans l’OMS complique le support. Une règle simple couvre l’essentiel : tout ce qui touche le client et le colis passe par l’OMS, la finance par l’ERP, le physique par le WMS — et chacun informe les autres.
8. Solutions du marché à connecter
Selon votre taille, votre rythme de ventes et vos canaux, certaines solutions “prêtes à l’emploi” peuvent accélérer la mise en place d’un OMS et limiter la charge quotidienne. L’idée n’est pas de tout remplacer, mais d’utiliser ces briques là où elles apportent le plus de valeur, puis de les relier proprement à votre écosystème existant.
BeezUP
BeezUP convient aux équipes qui souhaitent garder la main sur leurs catalogues tout en automatisant la publication des offres sur de multiples canaux. L’outil détecte les anomalies (prix incohérents, blocages catalogue) et met en avant les actions prioritaires à mener. Idéal pour les marchands gérant plusieurs marques ou gammes produits.
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Lengow
Lengow s’adresse aux marchands avec un catalogue dense ou multi-pays. Il assure la cohérence des fiches produits, des prix et des stocks entre tous les canaux, tout en proposant des outils puissants pour le pilotage marketing et la performance e-commerce.
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Channable
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ShippingBo se distingue comme un Order Management System complet. Au-delà de la gestion des flux produits, il orchestre les commandes, le stock, les expéditions et le suivi transporteur. C’est une brique clé pour centraliser la logistique e-commerce et automatiser le pilotage quotidien.
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Iziflux
Iziflux offre une approche pragmatique et proche du terrain pour le marché français. L’outil facilite la diffusion de vos catalogues, la gestion des commandes et le suivi des performances. Son accompagnement personnalisé en fait un choix solide pour les marchands qui veulent un pilotage local efficace.
9. Automatisations et règles métier
Pourquoi automatiser
Automatiser, c’est transformer vos habitudes en réflexes du système. L’OMS applique vos décisions de manière constante et prévisible : les commandes simples avancent toutes seules, les cas ambigus sont mis en lumière, et vos équipes se concentrent sur ce qui nécessite un jugement humain. L’objectif n’est pas d’aller plus vite “à tout prix”, mais d’éviter les hésitations, les omissions et les retours en arrière qui finissent par coûter cher.
Ce que l’OMS peut faire pour vous
Avant l’expédition, l’OMS peut valider automatiquement les commandes sans risque particulier, choisir l’entrepôt le plus adapté et signaler les dossiers incomplets (adresse imprécise, téléphone manquant, stock limite). Pendant la préparation, il peut déclencher la bonne promesse transporteur et générer les documents nécessaires sans que l’opérateur n’ait à arbitrer au cas par cas. Après l’expédition, il se charge d’informer le client, de surveiller le suivi colis et d’ouvrir un dossier si le tracking n’évolue pas comme prévu. Vous gardez la main, mais vous n’êtes plus les gardiens de chaque clic.
Des règles lisibles, donc utiles
Une règle efficace se résume en une phrase que tout le monde comprend. Par exemple : “si livraison J+1 et départ transporteur imminent, la commande passe en file prioritaire”, ou “si le montant dépasse un seuil, on demande une validation humaine avant impression d’étiquette”. En formulant vos règles en langage courant, vous facilitez leur adoption par les équipes et évitez les malentendus. L’OMS exécute, mais la logique reste la vôtre.
Garder l’humain là où il apporte le plus
Tout n’a pas vocation à être automatique. Certains produits fragiles, certaines destinations ou certains paniers à forte valeur méritent un œil humain. Dans ces situations, l’OMS prépare la décision (données clés, options possibles, impact sur la promesse client) et laisse l’utilisateur trancher en un clic. On parle alors de validation assistée, un juste milieu entre confort et contrôle.
S’adapter aux saisons et aux pics
Les règles ne sont pas figées. En période de soldes ou de fêtes, vous pouvez activer un mode “pic d’activité” : seuils de stock plus prudents, transporteurs alternatifs prêts à prendre le relais, messages client plus fréquents. Une fois la période passée, vous revenez au mode “croisière”. Cette souplesse évite les à-coups et maintient le niveau de service sans surcharger les équipes.
Mesurer ce qui compte vraiment
Une automatisation se pilote comme un produit. Suivez quelques indicateurs simples : la part de commandes traitées sans intervention, le temps entre confirmation et impression d’étiquette, le nombre de litiges pour 1 000 colis, et le respect de vos délais d’expédition. Si une règle n’améliore rien de visible, simplifiez-la ou retirez-la. Le meilleur système est celui qu’on comprend encore six mois plus tard.
Rester lisible et réversible
Documentez vos règles en une ligne “condition → action → objectif”, nommez-les clairement, et gardez l’historique des versions. Ainsi, vous pouvez tester sur un faible volume, observer l’effet, puis étendre en confiance. L’automatisation est un appui discret : elle applique la discipline au quotidien, pendant que vos équipes se recentrent sur l’exceptionnel et la qualité de service.
À retenir
Commencez par les cas évidents, exprimez vos règles en langage simple, mesurez l’impact et ajustez. Avec un OMS qui automatise sans complexifier, vous gagnez en régularité, en sérénité et en satisfaction client.
10. Monitoring et indicateurs
Pourquoi suivre vos flux. Le monitoring n’est pas qu’un tableau de chiffres : c’est la manière la plus simple de vérifier que la promesse client est tenue. En un coup d’œil, vous voyez si les commandes arrivent, si la préparation avance, si les colis partent à l’heure et si le suivi se met à jour. Sans visibilité, on découvre les problèmes trop tard ; avec des indicateurs clairs, on les prévient ou on réagit avant qu’ils n’affectent les ventes.
Ce qu’il faut voir en priorité. Inutile d’empiler des dizaines de métriques. Commencez par celles qui racontent l’histoire d’une commande du début à la fin : arrivée, préparation, expédition, livraison, retour. Si ces étapes sont sous contrôle, le reste suit.
Vision “opérations du jour”
Combien de commandes à traiter, combien en préparation, combien expédiées, combien en alerte. L’objectif : savoir où donner l’effort maintenant pour tenir les délais.
Vision “qualité de service”
Respect des SLA, retards d’expédition, anomalies d’adresse, litiges transport. L’objectif : repérer ce qui génère du SAV et l’éteindre à la source.
Les indicateurs qui comptent vraiment. Base simple et lisible : chaque équipe doit pouvoir comprendre la définition sans jargon.
- Taux de commandes “sans intervention” : part des commandes passées de la confirmation à l’étiquette sans action manuelle.
- Délai confirmation → étiquette : temps moyen entre la réception OMS et l’impression d’étiquette.
- Respect des SLA d’expédition : part des commandes parties dans le délai promis.
- Suivi qui avance : % de colis avec un tracking mis à jour dans les X dernières heures.
- Litiges pour 1 000 colis : volume de cas SAV (perte, avarie, retard) rapporté aux expéditions.
- Retours maîtrisés : délai moyen entre demande de retour et résolution (remboursement ou réexpédition).
Alerter sans surcharger. Une alerte utile est rare, claire et actionnable. Définissez des seuils simples : “commande urgente immobile depuis X minutes”, “pas de scan après Y heures”, “taux d’erreurs > Z % sur 30 min”. Chaque alerte doit indiquer la prochaine action (qui, quoi, comment).
Rythme de lecture des chiffres. Temps réel pour l’exécution, quotidien pour la qualité de service, hebdomadaire pour l’amélioration continue. Ce découpage évite de se noyer dans les données et aide à décider rapidement.
Temps réel
Files d’attente, commandes en retard, suivi bloqué. Objectif : agir tout de suite.
Quotidien
Respect des SLA, anomalies d’adresse, litiges ouverts/clos. Objectif : sécuriser la journée suivante.
Hebdomadaire
Tendances, causes principales de retard, actions correctives. Objectif : simplifier le système.
Dashboards lisibles. Un bon tableau de bord tient sur une page, avec des intitulés explicites et des chiffres à jour. Regroupez par questions : “Que se passe-t-il maintenant ?”, “Sommes-nous dans les délais ?”, “Qu’est-ce qui génère du SAV ?”. Moins de widgets, plus d’actions possibles.
Quand un chiffre clignote. Ayez un runbook court pour les cas récurrents : suivi qui n’avance pas, ramasse en retard, lots d’échecs, étiquettes refusées. Et distinguez l’exception du signal : si le même indicateur décroche plusieurs jours de suite, on révise une règle, un paramétrage, ou un transporteur sur certaines zones.
11. Gestion des erreurs et reprise
Une erreur n’est pas un échec : c’est un cas prévu. L’OMS doit détecter ce qui cloche, mettre en sécurité la commande, puis reprendre le flux au bon endroit, sans doublons ni oublis. L’idée est simple : préserver la promesse client tout en évitant les manipulations d’urgence.
L’idée générale
Dès qu’un élément bloque (adresse incomplète, service lent, décalage de stock), la commande bascule vers un état clair : à vérifier, à compléter, à réessayer. Elle sort des files automatiques pour ne pas freiner le reste, et une note lisible explique la cause et la prochaine action attendue. Une fois corrigée, la commande reprend exactement là où elle s’était arrêtée : pas de réimpression d’étiquette si elle existe déjà, pas de second numéro de suivi si le premier est valide.
Deux pièges sont à éviter : les dupliqués et les commandes fantômes. On les prévient en imposant une référence unique par commande et par canal, et en vérifiant systématiquement avant toute création ou réédition. La traçabilité reste propre, l’historique compréhensible par tous.
Cas fréquents, réflexes simples
Adresse incomplète — passage automatique en “à compléter” avec un lien de correction, puis reprise du flux après validation.
Décalage de stock — mise en attente de la ligne concernée ou scission de la commande ; le reste expédie normalement.
Étiquette refusée — contrôle des champs clés (poids, gabarit, téléphone), nouvelle tentative sans créer un doublon.
Tracking qui n’avance pas — relance programmée du transporteur, information client au-delà d’un seuil, plan B si nécessaire.
Traçabilité & communication
Chaque incident laisse une trace courte : quoi, quand, où, quelle action. Côté client, on informe avec des messages factuels (“adresse à compléter”, “prise en charge confirmée”, “nouvelle ETD”). Côté marketplace, on garde des statuts cohérents pour éviter pénalités et litiges.
Au quotidien, un rapide point sur les commandes “en attente”, les retards transporteurs et les causes principales suffit à garder le système sain : on corrige les réglages qui génèrent le plus d’incidents… et on laisse l’OMS faire le reste, discrètement.
Passez à l’action avec Dawap
Intégrer un OMS ou centraliser vos commandes marketplace ne se résume pas à une simple connexion technique. Chez Dawap, nous cadrons vos flux, définissons des statuts clairs et concevons une architecture adaptée à vos outils existants. L’objectif est simple : rendre vos échanges lisibles, stables et évolutifs, sans multiplier les couches techniques ni les dépendances inutiles.
Nous intervenons sur la structure de vos données, la cohérence des statuts et la supervision continue des échanges. Chaque intégration devient une fondation solide pour vos équipes, capable de soutenir la croissance de vos ventes tout en réduisant les erreurs et les manipulations. Avec Dawap, vos flux gagnent en transparence, vos process en fluidité et votre organisation en sérénité.
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Développement d'un hub opérateur sur mesure pour la marketplace Shopetic pour automatiser et optimiser la place de marché avec Origami Marketplace
Découvrez notre contribution au développement du hub opérateur sur mesure pour Shopetic. Nous avons intégré l'API Origami Marketplace, développé des connecteurs pour différentes plateformes e-commerce, automatisé la mise à jour des stocks et des prix, et créé une API REST sur mesure. Tout cela est géré avec une méthodologie de projet agile, en utilisant le Domain-Driven Design et le Test-Driven Development.

Développement sur mesure & personnalisé du frontend de la marketplace eco-responsable Shopetic avec Origami Marketplace
Découvrez notre contribution personnalisée au développement frontend de la marketplace éco-responsable Shopetic. Intégrant l'API Origami, nous avons développé un Frontend sur mesure et un Back Office Front (BOF), optimisé l'arborescence SEO et préparé le frontend pour un trafic élevé. L'implémentation d'un cache pour des performances optimisées, le développement d'une API REST sur mesure, l'intégration d'une charte graphique adaptée et la gestion agile du projet font de cette réalisation une réussite distinctive.
2022

Développement sur mesure & personnalisé du frontend de la marketplace eco-responsable Shopetic avec Wizaplace
Découvrez notre contribution personnalisée au développement frontend de la marketplace éco-responsable Shopetic. Intégrant l'API Wizaplace, nous avons développé un Frontend sur mesure et un Back Office Front (BOF), optimisé l'arborescence SEO et préparé le frontend pour un trafic élevé. L'implémentation d'un cache pour des performances optimisées, le développement d'une API REST sur mesure, l'intégration d'une charte graphique adaptée et la gestion agile du projet font de cette réalisation une réussite distinctive.
2022

Développement sur mesure & personnalisé du frontend de la marketplace eco-responsable Blissports avec Wizaplace
Découvrez notre contribution personnalisée au développement frontend de la marketplace éco-responsable Blissports. Intégrant l'API Wizaplace, nous avons développé un Frontend sur mesure et un Back Office Front (BOF), optimisé l'arborescence SEO et préparé le frontend pour un trafic élevé. L'implémentation d'un cache pour des performances optimisées, le développement d'une API REST sur mesure, l'intégration d'une charte graphique adaptée et la gestion agile du projet font de cette réalisation une réussite distinctive.
2021