Intégration API : le guide complet pour 2025

Jérémy Chomel
29 Septembre, 2025 · 5 minutes de lecture
- 1. Qu’est-ce que l’intégration API (et pourquoi c’est crucial en 2025)
- 2. Les principaux types d’API : REST, GraphQL, gRPC, SOAP
- 3. Méthodes d’intégration API : point-à-point, middleware, API-first
- 4. Connecter vos systèmes : ERP, CRM, marketplaces, apps SaaS
- 5. Sécurité et gouvernance : OAuth2, JWT, API Gateway, RGPD
- 6. Outils incontournables pour concevoir, tester et documenter vos APIs
- 7. Performance et scalabilité : cache, async, monitoring
- 8. Cas concrets d’intégration API réussie (projets Dawap & benchmarks)
- 9. Les erreurs fréquentes à éviter lors d’une intégration API
- 10. L’avenir de l’intégration API : AI, no-code et event-driven
- Passez à l’action avec Dawap

1. Qu’est-ce que l’intégration API (et pourquoi c’est crucial en 2025)
Une API (Application Programming Interface) est une interface qui permet à deux systèmes d’échanger données et instructions. L’intégration API consiste à connecter vos applications, bases de données et services SaaS afin de bâtir un écosystème digital cohérent, où l’information circule de façon fiable, traçable et sécurisée.
Concrètement, à quoi sert l’intégration API ?
- Synchroniser un ERP (SAP, Odoo, Sage…) avec un site e-commerce pour unifier catalogue, prix, stock et commandes.
- Relier un CRM (HubSpot, Salesforce…) à vos outils marketing pour un cycle lead → client sans rupture.
- Connecter une marketplace (Mirakl, Wizaplace, Origami) aux systèmes vendeurs et opérateurs pour automatiser flux et reporting.
- Orchestrer des APIs métier (facturation, logistique, RH) pour supprimer doubles saisies et tâches manuelles.
Sans intégration, chaque application reste isolée. On multiplie export CSV, conciliations et contrôles manuels : cela génère erreurs, délais et coûts cachés. Une intégration API bien conçue apporte l’effet inverse : fiabilité, vitesse et visibilité temps réel.
Pourquoi c’est stratégique en 2025 ?
- Explosion des SaaS : le SI est multi-outils. Les APIs sont la colonne vertébrale qui évite la fragmentation.
- Time-to-market : lancer un produit (app, marketplace, portail B2B) exige d’assembler des briques existantes via API.
- Scalabilité : l’architecture orientée API supporte montée en charge, modularité et évolutions sans refonte.
- Innovation : IA/LLM, IoT, event-driven, no/low-code s’adossent à des APIs propres et bien gouvernées.
En synthèse, l’intégration API n’est plus un sujet “technique” mais un levier business : réduction des coûts opérationnels, diminution des erreurs, accélération des cycles projet et meilleure exploitation de la donnée. C’est précisément le cœur de notre accompagnement Intégration API.
2. Les principaux types d’API : REST, GraphQL, gRPC, SOAP
Chaque style d’API répond à des contraintes différentes (simplicité, typage, performance, écosystème). Pour faire les bons choix d’architecture, voici une synthèse pragmatique orientée intégration, avec cas d’usage et limites à connaître.
REST
Standard de facto sur le web : ressources adressables par URL, verbes HTTP (GET/POST/PUT/DELETE), formats JSON, cache HTTP. Idéal pour des intégrations inter-équipes et l’exposition publique d’API.
- Atouts : simplicité, large tooling, cache HTTP natif, excellente interopérabilité.
- Limites : sous/sur-récupération de données possible, contrats parfois flous, verbosité.
- Cas d’usage : APIs B2B/B2C, intégrations SaaS, exposition publique.
- Approfondir REST
GraphQL
Langage de requête côté client avec un schéma fortement typé. Un endpoint unique, payloads ajustés aux besoins, idéal pour les interfaces complexes et mobiles.
- Atouts : sur-mesure des réponses, introspection, typage fort, réduction des allers-retours.
- Limites : complexité de cache, N+1 queries côté resolvers, gouvernance et sécurité à cadrer.
- Cas d’usage : fronts riches, agrégation de multiples sources, apps mobiles.
- Approfondir GraphQL
gRPC
RPC moderne sur HTTP/2 avec sérialisation Protocol Buffers. Très performant, typé et bidirectionnel (streams). Parfait pour la communication inter-services à fort volume.
- Atouts : latence faible, contrats stricts, streaming, excellent pour microservices.
- Limites : tooling front/web moins naturel, besoin de proxies pour clients non gRPC.
- Cas d’usage : SI internes, pipelines data, temps réel, microservices à forte volumétrie.
- Approfondir gRPC
SOAP
Protocole basé XML avec WSDL, très normé (sécurité WS-*, transactions, fiabilité). Encore fréquent dans les systèmes métiers historiques et contextes réglementés.
- Atouts : contrats stricts, outillage enterprise, standards de sécurité avancés.
- Limites : verbosité XML, courbe d’adoption, moins adapté aux usages web modernes.
- Cas d’usage : banques/assurance, ERP legacy, interopérabilité B2B ancienne génération.
- Approfondir SOAP
Comparatif rapide pour décider
- Simplicité/intégration externe : REST
- Payloads sur-mesure/fronts riches : GraphQL
- Performance interne/streams : gRPC
- Conformité/contrats hérités : SOAP
Comment choisir dans un projet d’intégration ?
- Nature des consommateurs : web/mobile tiers → REST/GraphQL ; services internes → gRPC.
- Contraintes non-fonctionnelles : latence/volume → gRPC ; compatibilité SI externe → REST/SOAP.
- Gouvernance & contrats : besoins forts de schémas/validation → GraphQL/gRPC/SOAP.
- Écosystème & tooling : besoin d’outils universels, caches/proxies HTTP → REST.
Bonnes pratiques d’interopérabilité
- Documenter le contrat (OpenAPI/Swagger, SDL GraphQL, protofiles) et automatiser sa validation.
- Standardiser les erreurs (codes, enveloppes, traçabilité corrélée) pour faciliter le support.
- Mettre en place une gateway (auth, rate limiting, observabilité) et des tests contractuels.
- Prévoir des adaptateurs (REST ↔ SOAP, REST ↔ gRPC) pour composer avec des systèmes hétérogènes.
Chez Dawap, nous privilégions un mix pragmatique : REST pour l’exposition externe, gRPC pour l’interne à forte volumétrie, GraphQL pour des fronts complexes. SOAP est maintenu via des adapters fiables quand le SI l’exige.
3. Méthodes d’intégration API : point-à-point, middleware, API-first
Toutes les intégrations API ne se valent pas. La méthode choisie dépend de la maturité technique de l’entreprise, du volume d’échanges et des besoins d’évolutivité. Voici les trois approches principales et leurs implications.
Intégration point-à-point
Chaque application est connectée directement à une autre via son API. C’est la méthode la plus simple et la plus rapide à mettre en place pour deux systèmes isolés. Mais au-delà de 3 ou 4 connecteurs, on entre vite dans la “toile d’araignée”.
- Avantages : mise en œuvre rapide, peu coûteux pour un besoin ponctuel.
- Inconvénients : maintenance difficile, duplication des logiques, absence de vision globale.
- Cas d’usage : POC, petite intégration CRM ↔ Emailing.
Middleware et ESB (Enterprise Service Bus)
Ici, un bus central ou un middleware (MuleSoft, Talend, Boomi, Gravitee, etc.) gère les connexions. Les flux passent par un point unique qui orchestre, transforme et contrôle les échanges.
- Avantages : centralisation, monitoring, transformation des formats, gouvernance plus simple.
- Inconvénients : coûts de licence/maintenance, possible goulot d’étranglement, complexité.
- Cas d’usage : SI complexe avec ERP, CRM, PIM, facturation.
Approche API-first
Plutôt que de considérer les API comme des “connecteurs” à ajouter après coup, l’approche API-first place les interfaces au cœur de la conception. Chaque service est pensé comme une brique consommable par API, documentée dès le départ.
- Avantages : modularité, scalabilité, documentation intégrée, alignement dev/ops/produit.
- Inconvénients : investissement initial plus élevé, culture technique à installer.
- Cas d’usage : marketplaces, plateformes SaaS, architectures microservices.
Comparatif synthétique
- Point-à-point : rapide, mais vite ingérable.
- Middleware : centralisé, adapté aux SI hétérogènes.
- API-first : moderne, scalable, base des architectures cloud-native.
Chez Dawap, nous accompagnons nos clients dans cette montée en maturité : démarrage simple avec quelques connecteurs, puis migration vers une architecture API-first quand la volumétrie et les besoins business l’exigent.
4. Connecter vos systèmes : ERP, CRM, e-commerce, marketplaces, paiement, apps SaaS
L’intégration API prend tout son sens lorsqu’il s’agit de faire dialoguer des systèmes hétérogènes. Qu’il s’agisse d’ERP, de CRM, de plateformes e-commerce, de marketplaces ou de solutions SaaS spécialisées, l’objectif est le même : obtenir une circulation fluide et fiable de la donnée métier.
ERP (Enterprise Resource Planning)
Les ERP comme SAP, Odoo ou Sage sont au cœur du SI. Connecter un ERP via API permet d’unifier catalogue, stock, facturation et logistique avec le reste des applications.
- Objectif : éviter les doubles saisies et garantir des données de référence fiables.
- Cas d’usage : synchro produits/prix avec un site e-commerce, gestion automatisée des commandes.
- Guide intégration API ERP
CRM (Customer Relationship Management)
Les CRM comme Salesforce, HubSpot ou Zoho permettent de gérer leads et clients. Les connecter en API fluidifie le passage de prospect à client et aligne marketing et commerce.
- Objectif : centraliser l’information client et automatiser les campagnes.
- Cas d’usage : envoi automatique de leads depuis un formulaire web vers Salesforce.
- Guide intégration API CRM
E-commerce
Les plateformes e-commerce (Magento, Prestashop, Shopify) reposent sur des intégrations API pour synchroniser catalogue, stocks, paiements et commandes avec l’ERP ou le CRM.
- Objectif : unifier front e-commerce et back-office pour réduire erreurs et délais.
- Cas d’usage : synchroniser catalogue Magento avec l’ERP Odoo.
- Guide intégration API e-commerce
Marketplaces
Les plateformes comme Mirakl, Wizaplace ou Origami reposent entièrement sur des APIs pour connecter opérateurs, vendeurs et services tiers. Une intégration réussie garantit la fluidité des flux catalogues, commandes et paiements.
- Objectif : automatiser l’onboarding vendeur et la gestion multi-canal.
- Cas d’usage : importer automatiquement les catalogues vendeurs dans Mirakl.
- Guide intégration API marketplace
Paiement
Les solutions de paiement comme Stripe, PayPal ou Adyen s’intègrent via API pour automatiser la facturation, sécuriser les transactions et centraliser le reporting.
- Objectif : réduire les erreurs de facturation et accélérer la trésorerie.
- Cas d’usage : déclencher automatiquement une facture Stripe après validation d’une commande.
- Guide intégration API paiement
Notre rôle chez Dawap est de cartographier vos flux, identifier les points de friction et mettre en place des connecteurs API robustes. Résultat : une donnée synchronisée, une meilleure expérience utilisateur et une architecture prête à évoluer.
5. Sécurité et gouvernance : OAuth2, JWT, API Gateway, RGPD
L’intégration API ne se limite pas à faire circuler des données. Elle doit garantir confidentialité, intégrité et traçabilité. En 2025, la sécurité et la gouvernance des API sont devenues des sujets stratégiques pour les entreprises qui manipulent données sensibles ou personnelles.
Authentification et contrôle d’accès
Les mécanismes modernes reposent sur des standards éprouvés comme OAuth2 (délégation de droits) et JWT (JSON Web Tokens) pour encapsuler les informations d’identité et les permissions.
- OAuth2 : utilisé par Google, Facebook, GitHub pour sécuriser l’accès aux APIs tierces.
- JWT : léger, signé, facile à transmettre dans les headers HTTP.
- Cas d’usage : authentifier un vendeur marketplace ou un utilisateur mobile.
API Gateway
Une API Gateway centralise la gestion des flux entrants et sortants. Elle applique des politiques de sécurité et de gouvernance à l’échelle de tout le système.
- Fonctions clés : authentification, rate limiting, quotas, routage, monitoring.
- Exemples : Kong, Tyk, Gravitee, Apigee.
- Bénéfices : meilleure observabilité et réduction des failles de sécurité.
RGPD et conformité réglementaire
En Europe, chaque intégration doit être pensée en conformité avec le RGPD. Cela implique de tracer les accès, limiter la conservation des données et respecter le droit à l’effacement.
- Obligations : consentement explicite, documentation des traitements, registres de flux.
- Mesures techniques : chiffrement TLS, anonymisation, journalisation centralisée.
- En savoir plus sur API et RGPD
Gouvernance et bonnes pratiques
Sécuriser une API ne suffit pas : il faut aussi gouverner son cycle de vie. Cela passe par une documentation fiable, un versioning maîtrisé et une surveillance active.
- Appliquer une politique de versioning claire (v1, v2…)
- Centraliser la documentation pour éviter les écarts entre design et réalité.
- Mettre en place du monitoring et des alertes sur comportements anormaux.
- Auditer régulièrement les droits et clés API.
Chez Dawap, nous intégrons la sécurité dès la conception (security by design) : choix des bons standards, mise en place d’API Gateway, conformité RGPD et monitoring permanent. Un socle indispensable pour bâtir des intégrations API durables et de confiance.
6. Outils incontournables pour concevoir, tester et documenter vos APIs
Le choix des bons outils accélère la conception, fiabilise les tests et simplifie la documentation des APIs. Voici un panorama des solutions qui s’imposent en 2025, couvrant tout le cycle de vie d’une API.
Conception et documentation
Avant toute implémentation, définir clairement le contrat API est essentiel. Les outils modernes permettent de générer la documentation et les mocks dès la phase de design.
- Swagger / OpenAPI : standard pour décrire les endpoints et générer docs et SDK.
- Stoplight : design-first, collaboration en équipe, visualisation claire des schémas.
- Apifox : tout-en-un (design, test, mock, doc).
- Lire notre guide sur la documentation API
Tests et qualité
Les tests garantissent que l’API respecte son contrat, qu’elle reste stable dans le temps et qu’elle supporte les montées en charge.
- Postman : collections, environnements, automatisation de scénarios, intégration CI/CD.
- Insomnia : client léger, idéal pour les développeurs, gestion des requêtes et environnements.
- Newman : exécution Postman en ligne de commande, intégrable dans pipelines.
- Approfondir le testing API
Monitoring et observabilité
Une API performante doit être monitorée en production. L’observabilité couvre disponibilité, temps de réponse et erreurs pour anticiper tout incident.
- Kong / Tyk / Gravitee : gateways avec dashboards intégrés.
- Prometheus / Grafana : métriques, visualisation, alertes temps réel.
- Sentry : suivi des erreurs côté API et clients.
- Nos conseils sur le monitoring API
Automatisation et CI/CD
Intégrer les tests et la validation de contrats dans les pipelines CI/CD évite les régressions et sécurise la mise en production.
- GitHub Actions / GitLab CI : orchestrer tests et déploiements.
- Newman : exécution Postman automatisée.
- Dredd : validation de conformité entre API et spécification OpenAPI.
Chez Dawap, nous recommandons une boîte à outils intégrée : Swagger pour décrire, Postman pour tester, Grafana pour monitorer, et une gateway comme Kong pour sécuriser. Cette approche garantit un cycle de vie API maîtrisé de bout en bout.
7. Performance et scalabilité : cache, async, monitoring
Une API performante est une API qui répond vite, tient la charge et reste stable dans la durée. Les enjeux ne sont pas uniquement techniques : une latence trop élevée ou une indisponibilité impacte directement l’expérience utilisateur et donc le business. Voici les leviers essentiels pour optimiser performance et scalabilité.
Mise en cache
Le cache réduit la charge serveur et accélère les temps de réponse en évitant des requêtes répétitives vers la base de données ou des services tiers.
- HTTP Caching : utilisation des en-têtes
ETag
,Last-Modified
,Cache-Control
. - Reverse proxy (Varnish, Nginx) : mise en cache au niveau infrastructure.
- Cache distribué (Redis, Memcached) : idéal pour les fortes volumétries.
Asynchronisme et file d’attente
Certaines opérations lourdes ne devraient pas bloquer les requêtes clients. L’asynchronisme et la mise en file d’attente permettent de déléguer ces traitements.
- Message brokers : RabbitMQ, Kafka, SQS pour distribuer et paralléliser les tâches.
- Jobs asynchrones : exécution en arrière-plan avec des workers dédiés.
- Use case : génération de rapports, envoi d’emails, traitements batch volumineux.
Scalabilité horizontale
Au-delà des optimisations logicielles, il faut pouvoir multiplier les instances d’API pour absorber la charge. Les architectures cloud-native facilitent cette élasticité.
- Containers : Docker + orchestrateurs comme Kubernetes.
- Load balancing : répartition automatique du trafic (NGINX, HAProxy, ELB AWS).
- Auto-scaling : ajustement dynamique du nombre de pods/instances.
Monitoring et observabilité
Impossible de piloter la performance sans mesurer. Le monitoring temps réel permet d’identifier rapidement les goulets d’étranglement et d’anticiper les incidents.
- Métriques clés : temps de réponse (p95/p99), taux d’erreur, disponibilité (SLA).
- Outils : Prometheus + Grafana, ELK stack, Datadog, New Relic.
- Approfondir le monitoring API
Bonnes pratiques de performance API
- Limiter la taille des réponses (
pagination
,fields
spécifiques). - Compresser les payloads (Gzip, Brotli).
- Optimiser les requêtes SQL (index, requêtes préparées).
- Mettre en place du circuit breaker pour gérer les défaillances de services tiers.
Chez Dawap, nous concevons chaque intégration API avec une approche scalable. Cela passe par du caching intelligent, du traitement asynchrone et une architecture cloud-ready, afin de garantir une expérience stable et rapide même sous forte charge.
8. Cas concrets d’intégration API réussie (projets Dawap & benchmarks)
Rien ne vaut des exemples réels pour comprendre l’impact d’une intégration API bien pensée. Voici quelques cas concrets issus de projets Dawap et de benchmarks du marché, illustrant la valeur ajoutée d’une architecture API maîtrisée.
Intégration API dans l’e-commerce
Un acteur e-commerce B2C avait besoin de synchroniser en temps réel son catalogue produits, ses stocks et ses commandes entre Magento et son ERP Odoo. L’intégration API mise en place par Dawap a permis de réduire de 80 % les erreurs de stock et de diviser par deux le temps de traitement logistique.
Intégration API pour une marketplace
Une marketplace opérée sous Mirakl devait automatiser l’onboarding de ses vendeurs et la mise à jour de leurs catalogues. Grâce à un connecteur API, le temps d’intégration vendeur est passé de 3 semaines à 4 jours, tout en garantissant la conformité des données.
Connexion API entre CRM et marketing automation
Une PME B2B voulait fluidifier le passage du lead marketing au CRM. L’intégration entre HubSpot et Salesforce a automatisé la qualification des leads : +35 % de productivité commerciale et un meilleur suivi pipeline.
Intégration API de solutions SaaS
Un client SaaS nécessitait une facturation automatisée. L’intégration entre son application métier et Stripe a permis de générer et d’envoyer automatiquement les factures PDF aux clients après chaque paiement, réduisant le délai de facturation de 10 jours à 24 heures.
Centralisation API pour la data et la BI
Dans le cadre d’un projet BI, Dawap a intégré différentes sources de données (ERP, CRM, support client) via API pour alimenter un dashboard Power BI. Résultat : un reporting unifié et en temps réel, permettant une meilleure prise de décision.
Ces cas montrent qu’une intégration API bien conçue ne se limite pas à la technique : elle crée de la valeur mesurable. Dawap accompagne ses clients dans la mise en place de connecteurs robustes, adaptés à leurs objectifs métiers, pour transformer leur SI en atout stratégique.
9. Les erreurs fréquentes à éviter lors d’une intégration API
Une intégration API mal anticipée peut générer plus de problèmes qu’elle n’en résout. Voici les erreurs les plus courantes que nous rencontrons chez Dawap lors d’audits, et comment les éviter dès la phase de conception.
1. Documentation inexistante ou obsolète
Sans spécifications claires, les équipes développent à l’aveugle. Résultat : incompréhensions, comportements imprévus et surcoûts. La documentation doit être générée automatiquement à partir du code ou des spécifications OpenAPI.
2. Sécurité reléguée au second plan
Trop d’APIs exposent encore des endpoints sans authentification robuste ni contrôle de quotas. Ne pas intégrer OAuth2, JWT ou une API Gateway ouvre la porte aux failles et aux abus.
3. Absence de versioning
Modifier une API en production sans gestion de versions casse les intégrations existantes. Un versioning clair (v1, v2…) protège les consommateurs et facilite les migrations.
4. Sur-complexité inutile
Ajouter trop de couches middleware ou multiplier les microservices peut ralentir et compliquer le système. L’architecture doit rester pragmatique, adaptée au volume et au contexte métier.
5. Manque de tests et de monitoring
Une API non testée et non monitorée est une boîte noire. Sans tests automatisés, ni observabilité (logs, métriques), on découvre les problèmes trop tard, souvent côté client.
6. Gouvernance absente
Des clés API partagées entre services, des droits non révoqués ou une absence de suivi des appels conduisent à des failles de sécurité et à un manque de maîtrise. La gouvernance est aussi critique que le code.
7. Choix technologique non aligné
Choisir GraphQL ou gRPC sans besoin réel peut compliquer le projet inutilement. Le choix doit dépendre du contexte (front riche, volumétrie, écosystème) et non de l’effet de mode.
L’expérience montre qu’anticiper ces erreurs réduit de 30 % les coûts de maintenance et accélère les délais de livraison. C’est pourquoi Dawap place la sécurité, la documentation et le monitoring au cœur de toute intégration API.
10. L’avenir de l’intégration API : AI, no-code et event-driven
L’intégration API évolue rapidement. Après la généralisation de REST et l’adoption de GraphQL ou gRPC, de nouvelles tendances transforment la manière de connecter les systèmes. Voici celles qui marqueront 2025 et au-delà.
Intelligence artificielle et APIs génératives
Les APIs deviennent l’interface standard pour exploiter les modèles d’IA (LLMs, computer vision, speech-to-text). Intégrer ces services ouvre la voie à des assistants métier, des automatisations avancées et de nouvelles expériences utilisateurs.
- Use case : un chatbot connecté aux données internes via API pour répondre aux clients.
- Exemple : API OpenAI, Hugging Face Inference API, Google Vertex AI.
No-code et low-code
Les outils no-code/low-code démocratisent l’intégration API. Zapier, n8n ou Make permettent à des équipes non techniques d’automatiser des flux en se branchant directement sur des APIs existantes.
- Avantages : rapidité de mise en œuvre, prototypage accessible.
- Limites : dépendance aux plateformes, contraintes de scalabilité.
Architectures event-driven
Le temps réel devient la norme. Les architectures pilotées par événements (event-driven) et les webhooks permettent aux systèmes de réagir instantanément aux changements, plutôt que de dépendre de synchronisations planifiées.
- Exemple : notifier un CRM dès qu’une commande est validée dans l’e-commerce.
- Technologies : Kafka, RabbitMQ, webhooks natifs des SaaS.
- Approfondir le sujet des webhooks et événements
Vers une intégration hybride
L’avenir de l’intégration API ne repose pas sur une seule approche, mais sur la combinaison intelligente de ces tendances. APIs classiques pour la robustesse, no-code pour la vitesse, IA pour l’intelligence, event-driven pour le temps réel.
Chez Dawap, nous préparons déjà nos clients à ces évolutions. L’objectif : construire des intégrations API durables, évolutives et prêtes pour les usages de demain, tout en restant alignées avec leurs enjeux métiers actuels.
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